Comment calmer le mental?

Comment créer l’équilibre entre les pensées créatives et les pensées ennuyantes dans le cas d’un mental hyperactif? C’est souvent la question que je me pose. Le mental sans pensée, peut-être que les bouddhistes y arrivent mais vous? Y arrivez-vous? Si vous êtes comme moi et que vos pensées vous emmènent parfois très loin, au point de ne plus écouter celui qui parle en face de vous. Voici un petit exercice qui devrait vous intéresser.

Quand on commence à parler et qu’on ne sait plus s’arrêter de parler dans une conversation ou qu’on ne sait plus écouter car le mental a pris le relais et vous êtes complètement hacké par vos pensées. 

Quand vous n’écoutez plus la personne en face de vous parce que votre esprit est déjà en train de préparer la réponse que vous allez donner ou quand vous êtes en pleine nature et que c’est le seul moment où vous arrivez un peu à établir le silence et vous reconnectez à vous-même.

Qui se reconnait? Hein hein? Moi, je me reconnais. J’arrive à observer quand ça arrive mais je le fais quand même. Je n’écoute plus et puis je me dis “oh merde ! je n’écoute plus mais mon corps triche et fait semblant d’écouter lui ! C’est très gênant, embarrassant pour l’autre et soi-même. Surtout si l’autre l’a aussi remarqué ! 

Apprendre à être plus a l’écoute est tout un art. Apprenez à poser des questions. Encouragez la personne à parler. Si vous posez des questions, vous serez obliger d’écouter. Et observez ! Observez ce qui se passe en vous. Concentrez-vous sur vos sensations pour obliger le mental à être dans la présence de ce que vous vivez. Observez l’énergie qui circule dans votre corps ou dans une partie du corps pour rester connecter. Amplifiez vos ressentis, vos sensations.

Une autre façon de faire est de vous connecter au souffle pendant votre conversation. Ou même les deux, les ressentis et le souffle.

Promenez-vous en nature, éveillez vos sens. Pas juste les yeux, mais avec tous vos sens, l’odorat, percevez les odeurs des arbres autour de vous, de l’herbe, des fleurs, des animaux.

Observez les bruits, le ruissellement de l’eau, le bruit des feuilles, le craquement des brindilles,le chant des oiseaux. Ressentez sur votre peau, la chaleur du soleil ou la fraîcheur du vent, de l’air. Ou travaillez à ressentir les deux distinctement.

Regardez sans mettre le focus nécessairement sur quelque chose. Observez tout et rien à la fois, prenez conscience de l’amplitude de votre champ de vision

Vous pouvez vous entraîner à faire cela en nature pour pouvoir le transposer un peu près partout et permettre d’être complètement dans votre corps pour ne pas laisser le flot de vos pensées prendre le relais.

Dans toutes ces observations de vous-mêmes, pensez à toujours détendre la langue, les mâchoires, la gorge. Laissez la langue se recouvrir de salive complètement pour l’amener à un repos total. Les mâchoires détendues permettront au mental de se relâcher. 

 

Bonne pratique !

 

Sources: Eckhart Tolle

 

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