Et si votre peur vous écrivait?
Qu’est-ce qu’elle vous dirait?
Cet exercice est issu du livre d’Elisabeth Gilbert “Comme par magie”. Livre que je dois avouer ne pas avoir encore lu mais il est déjà en commande pour un peu développer mes idées sur l’écriture créative et la libération émotionnelle.
Je crois que pour certains d’entre nous, l’écriture peut vraiment être vecteur de libération. Déposer les maux sur le papier peut être intéressant. J’écris depuis très longtemps, je crois que j’ai commencé à gratter le papier vers 12 ans. Ca me faisait déjà du bien de pouvoir juste tout écrire sans aucune censure. Ca me permettait de garder l’équilibre dans un environnement insécure et violent. Avec le temps, j’ai continué à écrire ça et là dans des journaux et puis j’ai commencé le blog. Si le plaisir d’écrire sur le yoga me satisfaisait amplement, il manquait quelque chose. Une chose plus intime que je n’arrivais pas à partager. Je n’arrivais pas à faire le lien entre l’art du yoga et ma créativité.
Alors, est-ce que je suis arrivée à faire un lien? Il semble que oui, un premier dans tous les cas. Je me dis que le reste suivra. Ca n’a pas vraiment d’importance. J’ai juste l’intuition que ma résilience et mes démarches peuvent aider certains d’entre vous. Parce ce que je sais que vivre des traumas, être tétanisé par la peur, ne pas être compris et entendre partout que vous devez lâcher-prise alors que votre cerveau en est incapable peut être vraiment culpabilisant. Sans compter les projections de chacun sur vos expériences de vie.
C’est donc une invitation à se recentrer, à prendre le temps, à se câliner et à déposer de tout son cœur et avec authenticité nos vérités. Et tant pis, si elle ne sont pas comprises par les autres.
