
Le yoga et la sciatique
Douleurs plus que courante dans notre société actuelle, je vous raconte comment le yoga m’a aidé à sortir du cercle vicieux des douleurs liées à la sciatique.
Je ne me souviens plus très bien mais aussi loin que je puisse remonter dans ma vie d’adulte, j’ai toujours eu mal à la sciatique. Je me rappelle qu’on me disait que si j’avais mal au dos, c’est parce que j’étais grande, ma croissance c’était passée trop vite. Bref, j’en ai entendu de toutes les couleurs. Sauf qu’après la naissance de mon fils, la douleur a empiré. Ca me lançait dans la jambe, je ne pouvais pas faire 400 mètres sans que ça devienne une torture et après 4 ans de souffrances quotidiennes, j’étais tellement fatiguée que je suis passée à côté de belles randonnées juste parce que je ne pouvais plus imaginer cette douleur. J’en pleurais, je m’imaginais avec une canne où parfois en chaise roulante (ben oui, quand le mental nous embarque dans ses grandes scènes digne d’Hollywood, on se laisse porter en victime que nous sommes, surtout lorsqu’on vit à LA).
Les douleurs ont été une des raisons pour lesquelles, j’ai commencé le yoga. Il y avait aussi des douleurs psychiques mais ce sera pour une autre histoire. Je me souviens de la douleur en pratiquant Utthita Trikonasana. A la longue, cette souffrance est devenue libératrice par le fait d’ouvrir et d’allonger l’espace entre les vertèbres et laisser la possibilité au nerf de ne plus être autant comprimé. Au fur et à mesure de mes heures de pratique, la douleur a commencé à diminuer, à parfois disparaître. Enfin, je ne vais pas mentir non plus, elle est toujours présente mais elle ne m’empêche plus de dormir la nuit, c’est un peu comme une pincette, une piqûre qui me rappelle que si je ne veux pas l’entendre il vaut mieux pour moi que je pratique.
Ce que je peux affirmer par contre, c’est que d’une douleur chronique et intense qui vraiment me pourrissait mon quotidien, je suis passé à une douleur ennuyante qui parfois disparaît. Maintenant, il est clair que si je vais faire une randonnée et que je ne porte pas les bonnes chaussures ou que je marche au delà de ce que je suis capable, mon corps va se fatiguer et j’aurais mal. Mais quand on passe de crise aiguës à ce que j’expérimente aujourd’hui, je suis contente que le yoga m’ait choisie.
Comment j’ai fait?
Premièrement, ce n’est pas passé du jour au lendemain, je ne veux pas vous décourager mais parfois dans la vie, il faut faire preuve de persévérance. J’ai commencé à vraiment souffrir en 2007, débuter une pratique régulière en 2010 et pratiquer de manière intense à partir de 2013. Je peux dire que c’est vers 2014 que j’ai commencé à ne plus souffrir quotidiennement et que les crises ont commencé à s’espacer. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai peut-être une crise une ou deux fois par an mais cela n’a plus rien à voir avec ce que je pouvais expérimenter.
Yoga Iyengar et sciatique
Ben oui, il faut bien le répéter, B.K.S Iyengar s’est tout de même un peu pris la tête pour que le yoga puisse nous aider à nous libérer de nos souffrances. Cette manière analytique de travailler, lui a permis de comprendre et de trouver des séries de postures qui peuvent vraiment nous aider. Après, au risque de me répéter, ce n’est pas magique. Ca demande de l’investissement et de la persévérance mais quand on voit les résultats, on se dit que ça vaut tout de même la peine, surtout si on peut éviter la douleur et dans certains cas une opération.
Evidemment, je ne vais pas vous conseiller tel ou telle posture dans cet article, je ne suis pas assez compétente pour le faire, par contre, il y a dans le livre the “Iyengar yoga the path to Holistic Health” (disponible via ce lien sous format pdf) une séquence toute faite qui peut vous aider si vous pratiquez déjà, c’est un bon support, si vous commencez, faites gaffe. Lorsque je n’avais pas encore ce livre, j’utilisais juste “La bible du yoga” à la fin du bouquin, il y a aussi des propositions de séries d’asanas pour bobos en tout genre. Je l’ai beaucoup utilisé. Surtout lors de problème de ce genre, il faut bien faire attention à garder le dos droit et ne pas étirer le bas du dos pour ne pas enflammer encore plus cette région. Surtout dans les flexions vers l’avant, garder le dos droit, on s’en fout d’aller toucher son genou avec sa tête quand on a mal, on s’incline a peine et on allonge le buste et la colonne.
C’est une douleur qui peut vraiment diminuer la qualité de notre vie. N’attendez pas la dernière minute qui ne vous offrira que les solutions de dernière minute. Prenez le temps de prendre soin de vous, de vous écouter et afin d’adapter au mieux votre vie et votre pratique. Vous pourriez me donner un tas d’excuses mais elles ne sont faites que pour s’en servir, si vous ne vous en sortez pas, trouvez un professeur qualifié qui peut exercer le yoga thérapeutique même si c’est cher ! Investir dans sa santé n’a pas de prix !
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Merci !

