Dessin d'impression sur le mot yoga, yin et yang, aum, triangle et l'oeil d'horus

Le yoga

Dessin d'impression sur le mot yoga, yin et yang, aum, triangle et l'oeil d'horus

Aujourd’hui, je partage avec toi (et oui je passe au tutoiement puisque dans la vie, j’y passe facilement) une petite recherche que j’ai faite la semaine dernière à mon atelier d’illustration. Si le yoga est une passion qui m’est venue sur le tard, les premières choses que j’ai aimées faire dès mon plus jeune âge était de dessiner et écrire.

C’est  le yoga qui m’a permis de créer l’espace et l’amour pour accepter cette part de moi oubliée à l’entrée dans l’âge adulte. Si ce n’est pas du Boticelli ou du Kandinsky, ce n’est pas grave. Ce qui est important, c’est le processus et ce que je ressens lorsque je suis dans cette élaboration et cette création. Étrangement, pour moi, ce mouvement intérieur rejoint celui du yoga. Car il n’y a que dans cet espace intérieur où l’on est vraiment connecté à soi que quelque chose se passe et de là peut naître le chef d’oeuvre. LOL.

C’est la même chose qui arrive lorsqu’on pratique. On se connecte à soi. On est aligné. On arrive par le petit trou de la serrure à découvrir un espace d’amour en soi. Cette source d’amour est la même pour tous. Il n’y a pas besoin de lire des tonnes de bouquins, ce n’est pas un concept. Il est là, brillant, vibrant. Il est en nous. Nous n’avons besoin de rien d’autre que ça. Il faut juste faire le silence, laisser l’espace s’installer et s’observer

Lorsque nous créons, c’est là même chose. On se connecte à cette partie de nous. Et là, l’inspiration monte. Parfois, elle chuchote. Parfois, elle est puissante à nous faire perdre le sens des réalités. On a passé tellement de temps sur quelque chose et on n’a pas vu le temps passer. On se sent fébrile. On n’a peur que ça s’arrête. Que ça ne reviendra plus. Pourtant, c’est juste là. Il suffit juste de se connecter à son « âme » (je mets entre guillemets, choisis le mot qui te convient). Si les biographies d’artistes t’intéressent. Tu peux y découvrir leurs processus de création, leurs moments d’inspiration. Je ne me souviens plus de son nom, mais je me rappelle d’un chanteur qui s’arrêtait n’importe où en voiture pour écrire les idées qui lui venaient parce qu’il savait que c’était à ce moment là et il avait trop peur de les oublier.

Parfois, pendant les cours de yoga, certains élèves me disent merci de les avoir aidés à calmer leurs pensées, de les avoir relaxés. Ils se sentent vibrants, radieux, aimés. Ils pensent que cela vient de moi, de ma personnalité, du cours de yoga. Mais je n’ai rien fait d’autres que leur montrer le chemin. Le reste, leur appartient. Ils sont les seuls à remercier. Je les invite toujours à le faire. Ils sont venus au cours, ils ont pratiqué, ils ont écouté mes conseils et ils ont créé l’espace. Finalement, ils ont pu accueillir ce qu’il y a de plus beau en eux. Ils peuvent être empli de gratitude pour eux-mêmes.

Nous sommes tous faits de cette matière. Qui au fond n’en est pas une. On ne peut la toucher,  la sentir, la mouiller ou même la brûler. Pourtant, elle compose notre être dans sa plus grande partie. Que tu y croies ou pas, c’est un fait. C’est  une expérience à faire et à ressentir que de pouvoir se connecter à elle. Si elle n’est pas vécue et que mes mots passent pour des élucubrations, c’est juste que l’expérience de toucher ce qui est de plus doux à l’intérieur de toi n’a pas encore été accomplie.

Finalement, c’est peut-être une de nos missions de vie. Pouvoir revenir à la source quel que soit le chemin. Un chemin vers l’amour de soi. Le yoga, l’Art ou autre, peu importe. Je ne veux pas clamer que le yoga est le meilleur moyen. Il l’est pour moi et pour ceux qui acceptent de suivre cette voie là. Car elle est la plus évidente pour nous. Est-elle la meilleure ? Je n’en sais rien. Je préfère toujours me rappeler que si je commence à croire que ce que je vis est une vérité absolue, alors, je suis en train de me tromper.

Bon, j’arrête me prendre pour un philosophe et  je passe à ce à quoi j’avais commencé. Ma petite recherche.

J’ai illustré le mot yoga en essayant de retrouver des symboles universels et compréhensibles pour la plupart d’entre nous et qui ont aussi un sens dans le mot yoga pour celui qui choisit cette voie.

La lettre Y reprend le signe du « Tao, le Yin et le Yang ». Ils représentent pour moi cette recherche d’équilibre que nous essayons d’atteindre à chaque instant. Équilibre fragile qui n’est jamais parfait puisque c’est notre nature humaine qui nous empêche de l’atteindre. Toutes les leçons que nous avons à apprendre sont par contre peut-être un moyen d’y arriver.

La lettre O pour « Aum » of course. Pour nous rappeler le son sacré de cette syllabe mais aussi parce que finalement sommes-nous autre chose que vibration. C’est mon intérêt pour la cymatique qui me fait poser cette question. Si les vibrations permettent de créer des modèles bien précis. Sommes-nous autre chose ? De plus, les plus infimes parties de mon être physique ne sont-elles pas toujours en mouvement ? Aum aussi pour l’action du yoga. Iyengar dit « le mouvement est une action faite avec intelligence ». C’est ce que nous faisons en yoga, des mouvements intelligents pour pouvoir diffuser notre conscience dans toutes les parties de notre corps.

La lette G pour géométrie. Ben oui, parce que ceux qui connaissent un peu le yoga savent qu’on en parle souvent de la géométrie, du triangle, des différents plans dans lesquels on peut travailler. Une vraie architecture existe aussi bien intérieure qu’extérieure. N’y a-t-il pas cette croyance en géométrie sacrée que Dieu est le géomètre du monde ? N’est-ce pas fascinant de retrouver des modèles géométriques partout dans la nature ? La spirale par exemple ? Ne représente-t-elle pas la perfection. On la retrouve partout. De notre composition ADN au voyage de notre galaxie dans l’univers.

La lettre A pour anatomie. Parce que notre corps est notre seul moyen de rencontrer cette part d’amour en nous-mêmes. Pour vivre nos expériences et ressentir tout ce que le monde extérieur a à nous offrir. Notre corps est un outil de sens. On nous enseigne à l’école qu’il y a 5 sens. On oublie de parler du ressenti. Celui que l’on peut avoir dans notre corps. On peut aussi aller plus loin en se demandant pourquoi on ne parle jamais du “ressenti”, je parle ici de l’intuition. Celle que l’on peut expérimenter lors d’une situation, d’une rencontre ou que sais-je encore.  J’ai choisi l’œil d’Horus pour cette représentation, symbole de la victoire du bien sur le mal. Ce symbole égyptien est aussi reconnu pour être une représentation de l’endroit où siège notre glande pinéale au milieu de  notre cerveau. Appelée aussi épiphyse, cette glande sensible à la lumière est responsable du biorythme de notre corps et de la production des hormones à cet effet. Elle est aussi associée au chakra du troisième œil « Ajna » ou aussi au dernier chakra « Sahasrara ».

Voilà pour tous mes délires sur ces petits dessins. J’ai bien envie de m’en faire un petit T-shirt. 😉

Merci de me laisser tes commentaires à l’endroit prévu à cet effet. Je suis toujours ravie de te lire.

 

 

 

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