Silhouette sur coucher de soleil

Pourquoi pratiquer Santosha?

Dans le yoga, il y a différentes pratiques. Lorsque l’on décide d’aller plus loin que le travail postural, on découvre une myriade de petits rituels à mettre en place qui vont nous permettre d’effectuer un travail plus intérieur.

Aujourd’hui, je voulais vous parler de la pratique de “Santosha” traduit en français par “contentement ou acceptation“.

Santosha est une pratique d’observation personnelle, elle fait partie des Niyamas. Pour vous rafraîchir la mémoire, les autres règles sont des règles sociales sont appelées Yamas. J’aurais pu commencer à parler des premières et ainsi suivre l’ordre établi des livres mais ce serait passer à côté de ce qui me touche le plus dans Santosha.

Car cette pratique, qui finalement est une pratique de gratitude, vous permet d‘élever votre vibration de joie et d’arrêter de vous poser en victime devant une réalité qui ne nous est pas toujours agréable.

Le contentement de ce qui est, peut paraître difficile, voire absurde pour certains. Cependant, je pense qu’il est important de revoir notre point de vue et de comprendre que ce qui nous arrive sur cette terre, nous l’avons “peut-être” choisi. Je mets ce mot entre guillemet car même si ce n’est pas vrai, cela nous permet au moins de nous poser en tant que créateur de notre vie et responsables de nos choix et de cette manière arrêter de se placer en martyr.

Parfois, nous nous retrouvons envieux, médiocres et insatisfaits. Pourtant, nous sommes parfaits et au bon endroit dans notre parcours. Ouvrons les yeux sur nos vies et observons qu’elle est remplie de petites choses extraordinaires, magnifiques.

Le contentement, c’est décider de mettre le focus sur toutes le choses positives de notre quotidien et d’être reconnaissant d’avoir vécu ces expériences. Après un moment, on sera même capable de gratitude pour les choses moins agréables.

C’est une autre façon de travailler sur les fluctuations du mental dont parle Patanjali. Dans le chapitre II des yogas sutras, il dit: “Le bonheur suprême découle du contentement et d’une conscience bienveillante”. Cet aphorisme est tellement juste. C’est vraiment cette bienveillance envers soi-même et ce contentement qui nous permet d’avancer sereinement dans la voie du yoga.

Apprécier, accepter et dire merci à ce que nous avons déjà, c’est une pratique du yoga plus intérieure mais essentielle. Elle permet de créer de l’espace dans notre coeur et notre mental. A partir de là, nous pouvons décider de créer ce que nous voulons vraiment. Nous utiliserons notre énergie pour construire nos vie au lieu de ressasser un passé qui n’existe plus.

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A bientôt ! 

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