Santé des poumons, maladies et yoga

Cette interview est une traduction du Yoga Samachar de l’été 2017. Je me disais que c’était important de le traduire afin de vous offrir une lecture en français si l’anglais n’est pas votre point fort. 

Toni Hirsh a été un thérapeute respiratoire pendant 34 ans. Il a travaillé avec des groupes de toute âge aux soins intensifs, aux urgences et en home. Sa propre histoire de santé comprend deux sternotomies ( opération chirurgicale qui consiste à ouvrir la cage thoracique par une incision verticale au niveau du sternum pour atteindre le médiastin) au cours des des deux dernières décennies avec deux opérations à cœur ouvert pour le remplacement d’une aorte défectueuse.  Il y a aussi une neuropathie dans le bras droit qui lui vient d’une spondylose cervicale, qui l’a résolu avec le yoga Iyengar. 

Son professeur, Kelly Sobanski, dit qu’avoir Tony en classe lui a enseigné beaucoup sur l’anatomie et la maladie des poumons et comment le yoga Iyengar peut être utilisépour améliorer la santé des poumons de chacun. Elle est des plus motivée pour s’occuper des poumons dans ses classe. 

Cette interview est une conversation entre Kelly et Tony sur les poumons. 

K: Peut-tu expliquer comment les poumons sont affectés par les affections respiratoires?

T: La qualité de notre respiration est affectée par l’insuffisance respiratoire qui est le résultat de maladies des poumons causée par des facteurs tel que la cigarette,  la pollution de l’air, exposition à des particules toxiques, les fumées et les gaz, les désordres génétiques, une maladie du cœur et l’obésité. Beaucoup de gens ont des difficultés à respirer de ces jours parce que les maladies des poumons et les processus produisent des changements dans les muscles et les structures physiologiques des poumons qui sont tout deux importants pour les échanges gazeux. Cela affecte directement notre habilité à réguler le vide de l’inspiration et le relâchement de l’expiration.

Chacun de nous expire un volume d’air résiduel. Chacun de nous expire jusqu’à une certaine pression appelé la capacité résiduelle fonctionnelle. Il faut un certain volume de ce reste résiduel d’air dans les poumons pour créer le vide qui tire l’air extérieur à l’intérieur des poumons. 

Par exemple, il est plus facile de gonfler un ballon si vous commencez avec un peu d’air à l’intérieur que si le ballon est complètement vide.  De manière similaire, nos poumons comme le ballon ont besoin d’un certain volume d’air qui reste à l’intérieur pour la respiration suivante.  Ce vide pendant l’inspiration permet un échange d’une zone de haute pression (l’atmosphère) à une zone de basse pression (notre cavité thoracique) dans laquelle nous entrons l’oxygène et expirons nos déchets métaboliques de gaz carbonique. La respiration, ou ventilation c’est l’utilisation de mouvements musculaires pour créer ce vide.  Ce vide fait partie du processus physiologique et anatomique qui crée un échange gazeux efficace. Le yoga aide la tonification des muscles de la respiration pour une ventilation efficace.

Etant donné certains des facteurs qui cause le déséquilibre dans la respiration, je crois que le yoga nous enseigne comment renouveler notre énergie et nous aide à construire de la force dans notre respiration. A travers la pratique du yoga, le vide de l’inspiration et la relaxation des muscles durant l’expiration sont toutes deux renouvelées et habilité à attiser la vide que nous donne la respiration. 

K: Comment fonctionne les échanges gazeux entre les poumons et l’atmosphère?

T: La planète Terre nous soutient parce qu’elle est une magnifique “bulle” de gaz pressurisée. Pour les humains et les autres formes de vie, l’oxygène est le plus important de ces gaz atmosphériques. L’oxygène existe comme pression atmosphérique de la terre, qui est plus haute que la pression de nos poumons. Quand nous inhalons, nous amenons de l’oxygène dans nos poumons utilisant les muscles des poumons – principalement le diaphragme et les muscles intercostaux qui élargissent notre thorax ou notre cage thoracique – et cela permet à nos poumons de se développer. 

L’expansion de nos poumons est ce qui crée une différence de pression entre la basse pression de nos poumons et la pression plus élevée de l’atmosphère. 

Deux bons exemples qui relatent de l’importance de pression de l’air de notre respiration sont l’escalade en montage et les voyages d’avion en haute pression. Quand on approche des altitudes de 2000, 4000 et 10000 pieds au-dessus du niveau de la mer, la pression atmosphérique diminue et commence à devenir équivalente à la pression à l’intérieur de nos poumons (ou pression alvéolaire).  Parce que nous n’avons plus besoin d’une pression efficace entre l’atmosphère et nos poumons, la capacité de l’oxygène à se charger ou à s’absorber dans notre circulation pulmonaire diminue. Nous sentons les effets dans notre respiration par l’essoufflement. Les cabines d’avion sont pressurisées donc ce phénomène ne se fait pas et nous pouvons respirer facilement. 

Pour plus de clarté et afin que cela ne soit pas trop long, je mettrai une ou deux questions par article.

Fin de la première partie, retrouvez la deuxième partie ici 

 

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