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« Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études »

  Une interview d’Olivier Roland, entrepreneur, blogueur, nomade.

Vous pouvez écouter en cliquant sur le bouton “play” ou vous pouvez télécharger le MP3 en cliquant sur ce lien.

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Voici mon tout premier podcast, avec ses imperfections, mes bredouillements et un petit bruit de fond puisque je me suis rendue compte après l’interview que mon micro ne fonctionnait pas). N’empêche, le résultat n’est pas si mal, les mots d’Olivier sont clairs et son message est puissant et inspirant, il vous invite à vous bouger, à mettre en marche des petites actions et des choix qui peuvent mettre en forme vos rêves. Grâce à ces blogs, ces vidéos et maintenant son livre, il n’y a plus d’excuses pour procrastiner et se plaindre.

Vous pouvez trouver toutes les informations sur son livre sur le site suivant

https://olivier-roland.com/

Retranscription du podcast après les présentations.

Alors comment se passe cette semaine pour la sortie de ton livre avec tous les préparatifs ?

– OR : Ecoute, je suis assez fébrile puisque mon livre  « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » va être publié dans quelques jours. On sent qu’il y a de l’intérêt qui est généré par le livre, le statut sur Facebook qui a été « liké » plus de 20000 fois et partagé plus de 8000 fois, c’est quand même un truc de dingue. Le livre est déjà en top des ventes sur Amazon, plus de 300 personnes qui se sont inscrites pour la dédicace à Paris.

– LT :300 personnes ?

– OR : C’est un truc de fou, je pense que la moitié des personnes vont venir seulement. Tu sais comment fonctionne ce genre de choses. Mais c’est pas mal.

– LT : C’est clair, c’est un titre qui va faire du bruit  « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». Tout un programme.

– OR :Exactement .

A qui s’adresse ce livre exactement ?

– OR : Ecoute c’est une excellente question, le sous–titre du livre c’est ; « Comment devenir libre, vivre à fond et réussir en dehors du système. Et donc, je m’adresse à ce que j’appelle les « Rebelles Intelligents ». Et qu’est-ce que c’est un rebelle intelligent ? C’est quelqu’un qui sent un appel à autre chose. Quel que soit son âge, quel que soit le système dans lequel il est, il ressent un appel à faire autre chose que de suivre la voie classique – “passe le plus gros diplôme que tu puisses avoir, fais du métro-boulot-dodo pendant 40 ans et puis éventuellement à la retraite. Quand tes plus belles années sont derrière toi, tu pourras profiter de la vie”. Et ça peut être l’étudiant qui actuellement est quelque part dans le système scolaire et qui a l’impression qu’on lui apprend des choses qui sont pas très utiles. Le système scolaire est déjà un peu obsolète et qu’on le prépare pas bien à la vie active. Ça peut être le cadre qui a tous les signes de succès extérieurs, un bon job, un beau diplôme BAC +5, un bon salaire, une belle voiture, une belle maison etc. mais qui sent au fond de lui qu’il aspire à autre chose. Qu’il a envie d’autre chose que de faire ça toute sa vie. Typiquement, cette petite voix qui est au fond d’eux, elle leur demande de faire quelque chose de plus créatif. De créer quelque chose par eux-mêmes qui les fasse vibrer. Qu’il les fasse vivre. Ça peut être d’écrire un roman, de faire un voyage autour du monde, de créer une entreprise. Quelque chose de plus autonome et de plus créatif que ce qu’on nous apprend à l’école, tout simplement. J’ai arrêté l’école à 18 ans, créer ma boite à 19 et j’ai vraiment voulu écrire le livre que j’aurais voulu avoir quand j’ai démarré et que je connaissais rien à rien. Pour pouvoir apprendre justement comment réussir.

Il y a 3 grandes parties dans ce livre :

La première, c’est une critique du système éducatif. Pourquoi le système éducatif est obsolète et pourquoi il est vain d’attendre qu’il se réforme ?

La deuxième partie, c’est comment hacker son apprentissage, en boostant son apprentissage, en apprenant à apprendre et en boostant sa volonté.

La troisième partie, c’est comment avoir une entreprise qui est au service de notre vie plutôt que notre vie soit au service de notre entreprise.

Ce livre est donc pour les personnes qui ont envie d’autres choses que de croire qu’à la fin de nos 40 ans de carrière, on reçoit notre petite carotte, la retraite. J’aimerais savoir comment tu nous invites à utiliser ce livre ?

– OR : Ce livre n’est pas pour tout le monde. C’est un livre exigeant. Il y a beaucoup de gens qui vont le commencer qui ne vont pas le finir. Il y a beaucoup de gens qui vont le lire et qui vont rien faire. Ce livre ne s’adresse pas à tout le monde, il s’adresse aux Rebelles Intelligents. Je donne des principes au début du livre pour aider les gens à en retirer le meilleur.

Le premier principe, c’est le bon scepticisme, c’est-à-dire, en gros, contrairement au bon et au mauvais chasseur, il y a vraiment une différence entre les bons et les mauvais sceptiques.

Typiquement, le mauvais sceptique, il va voir quelque chose de nouveau, une nouvelle méthode qui promet des résultats qui lui semble extraordinaire qui va se dire « non mais si c’était aussi bon que ça, ça se saurait, c’est de l’arnaque, ça fonctionne pas, etc. etc. ou ça va pas marcher pour moi» et il fait rien. Le bon sceptique, il va se dire la même chose, mais de manière plus positive. Il va se dire « ça a l’air trop beau pour être vrai, c’est sans doute de l’arnaque, ça va pas marcher pour moi ». Mais il va se dire quelque chose de fondamentalement différent : « La seule manière de le savoir, c’est de tester pour voir si ça fonctionne pour moi ou non ». J’encourage mes lecteurs à être sceptique en lisant le livre mais à être sceptique de la bonne manière. C’est-à-dire en mettant en place des expériences pour savoir si ce que je partage est bon ou non. Tout simplement. Ensuite le deuxième principe et ça c’est quelque chose que tu peux utiliser dans toutes tes projets, quel que soit le domaine dans lequel tu veux réussir. Le deuxième principe, c’est de bien comprendre qu’il y a des méthodes qui sont bien plus efficaces que d’autres dans n’importe quel domaine. Je vais même jusqu’à dire que la méthode miracle existe. Je donne par exemple, une technique.

Est-ce que tu veux que je partage avec toi, une technique miracle qui va doubler ton influence, c’est-à-dire jusqu’à doubler tes chances d’obtenir de quelqu’un qu’il accède favorablement à ta demande. Quelle que soit ta demande, y compris de te donner de l’argent ou d’accepter un rendez-vous galant et qui fasse en sorte que les gens t’apprécient davantage et te perçoive plus attirant et ceci, attention, en une seule seconde, sans que ça te demande de l’énergie, ni de temps, ni d’argent, avec un temps d’apprentissage très très faible. Ça t’intéresse  de savoir ça?

– Moi : Bien sûr !

– OR : Quand on dit ça aux gens, y en a beaucoup qui vont se dire « Mais attends, c’est n’importe quoi. C’est encore une méthode miracle, que de la poudre aux yeux pour les personnes qui sont crédules. Mais en fait, t’as des tas d’études scientifiques qui montrent que c’est efficace. Qu’est-ce que c’est ? De quoi s’agit-il ? Il s’agit tout simplement de toucher brièvement, alors je dis brièvement, c’est une ou deux secondes grand maximum, l’épaule ou l’avant-bras de quelqu’un à qui tu parles pour bénéficier des effets décrits. Donc, ça veut dire que quand tu fais ta demande, tu touches la personne et ça a été prouvé par des dizaines d’études scientifiques, je te donne quelques exemples ; le fait de toucher quelqu’un dans la rue pour lui demander un peu d’argent fait passer le taux d’acceptation de 29 à 51%.

Le fait de toucher une femme dans la rue pour lui demander de répondre à un questionnaire sur un produit fait passer le taux d’acceptation de 43 à 67%. Le fait de toucher une jeune femme dans la rue en lui demandant son numéro de téléphone fait passer le taux d’acceptation de 10 à 19%. Le fait de toucher un chauffeur de bus au moment de lui demander un ticket alors qu’il manque 7% de la somme fait passer le taux d’acceptation de 35 à 60%. Le fait qu’une serveuse touche un client pour lui demander ce qu’il veut boire fait passer le taux de pourboire de 10 à 24%. Un simple toucher d’une seconde peut doubler ton influence, des tas d’études scientifiques le prouvent, voilà une méthode miracle.

Je te pose la question : « Est-ce que tu crois que c’est extraordinairement difficile de toucher quelqu’un une seconde au bras ou l’épaule, que ça demande un entrainement de plusieurs années et qu’il faut le QI d’Einstein ?

–  Moi : Non, il ne faut pas le QI d’Einstein, c’est quelque chose de très naturel et qu’on devrait même faire plus souvent. On vit dans une société qui est vraiment contre ce genre de rapport aussi. On ne touche pas.

– OR : Exactement, c’est donc une technique super simple, que tout le monde peut faire. Qui demande très peu de pratique avant d’être intégrée dans les habitudes. Et qui sont super bien acceptées socialement parce que les gens aiment bien, ça rapproche, c’est plus chaleureux. Est-ce qu’il y a une seule bonne raison de ne pas l’utiliser, jusqu’à ce que ça devienne complètement naturel. Ça fait longtemps que ce secret est entre guillemets est public puisque la première recherche sur le sujet remonte à 1977 et pourtant tu as toujours plein de personnes qui ignore ça. Et des tas de gens qui vont découvrir ça et qui vont se dire « waouw, c’est génial ! » et qui ne font absolument rien.

Le troisième principe, c’est d’identifier 20% de ces choses là qui apportent 80% des résultats.

Moi, c’est quelques conseils que je donne pour vraiment tirer le meilleur du livre.

Les 20/80, c’est le principe de PARETO.

Pourquoi trouves-tu l’enseignement obsolète ?

– OR : Ecoute, le problème, c’est que il y a des tas de choses qui font que l’enseignement et son système complètement obsolète. Ça vient en partie de ses racines puisqu’en fait le système moderne a été créé à la fin du XIXème siècle. Au moment où l’enseignement est devenu gratuit et obligatoire pour tous. Et il y a encore aujourd’hui, par le poids des traditions de l’histoire etc. La philosophie sous-jacente de l’époque est encore là, de manière plus inconsciente mais elle est quand même là. L’objectif de système éducatif de l’époque était simple, il fallait avoir de bons employés et de bons ouvriers. Donc, des gens qui soit dociles à l’autorité et pour qui l’école est suffisante pour pouvoir faire leur métier. Et on remarque que le système éducatif est organisé comme une usine. T’as des enfants en rang d’oignons, qui sont en train d’écouter l’autorité suprême et à qui on demande de ne pas faire d’erreurs. Déjà, il y a ce problème là qui demeure encore aujourd’hui et au-delà de ça, on a une école qui a une inertie gigantesque et qui a beaucoup de mal à se réformer alors que le monde à côté avance à une vitesse de plus en plus ahurissante. Du coup l’école enseigne des compétences et le problème, c’est que l’école se focalise encore sur l’acquisition de compétences cristalisée qui sont sans doute déjà obsolète au moment où on les enseigne et qui ne préparent absolument pas les enfants à la société dans laquelle ils vont vivre. A savoir une société où on ne sait même pas si dans 20 ans, le métier qu’ils envisagent existera encore. Donc, ce que l’école devrait enseigner aujourd’hui, c’est pas autant de savoir cristallisé, bien sûr il en faut. Il faut savoir lire et compter, ce genre de choses, c’est évident. Mais plutôt que de se focaliser sur des choses aussi abscondes que l’économie du Burkina Faso ou la sexualité de la souris. Il faudrait plutôt enseigner aux enfants à être créatif, à savoir apprendre par eux-mêmes, à être autonome, à développer leur état d’esprit d’entrepreneur. Je te donne quelques exemples concrets que l’école fait très mal aujourd’hui, déjà, on peut passer 20 ans sur les bancs de l’école et on ne nous apprend jamais à apprendre. Comment t’explique ça ?

– Moi  : Parce que pour moi, le programme est créé par le politique et le politique n’est pas intéressé par des personnes qui veulent apprendre à apprendre.

– OR : Mais oui. On veut que les élèves suivent le programme comme des bons ouvriers dociles et puis voilà.

– Moi : Voilà

– OR : Ensuite, tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire qu’il est très important d’apprendre une langue étrangère notamment l’anglais. Et quand tu regardes concrètement quel est le résultat du système scolaire aujourd’hui, c’est absolument déplorable. La commission européenne a fait une enquête dans tous les pays d’Europe et la France est une des plus mal classée. Il n’y a que 19% des français qui ont suffisamment confiance en eux pour avoir une conversation dans une langue étrangère. C’est quand même un constat accablant pour le système éducatif alors que tout le monde s’accord à dire que c’est important. Pour comparer, les Pays-Bas, c’est 77% des gens qui peuvent avoir une discussion dans une langue étrangère. Tu vois un peu le gap (l’écart). Autre chose aussi, est-ce que tu connais le TED, le site du TED

– Moi : Oui oui, bien sûr!

– OR : Oui, voilà, on appelle ça le youtube pour les gens intelligents. Et en fait, c’est des conférences, extrêmement intéressantes, données par des gens au top dans tous les domaines. Et qui sont dans des formats courts. Une des vidéos les plus vues du site TED, une vidéo qui a plus de 30 millions de vues, ce qui n’est pas rien. C’est une vidéos de quelqu’un qui s’appelle Ken Robinson et qui explique pourquoi l’école tue la créativité. Il y a cette citation de Picasso qui dit « Tous les enfants naissent artistes, le problème est de rester artiste en grandissant » et dans cette vidéo Ken Robinson dit que le problème de l’école est qu’elle valorise certaines compétences plutôt que d’autres. Ce sont des compétences qui ont été élaborées par des universitaires qui ont un certain rapport avec leur corps, avec leur esprit etc. Et que ce n’est pas conçu pour développer et stimuler la créativité chez les jeunes. Du coup, on se retrouve avec une école à la base pensée au XIXème siècle qui a toujours comme objectif sous jacent de créer des bons employés et des bons ouvriers qui donc est là pour enseigner un savoir cristallisé qui pour l’essentiel est déjà obsolète, sans apprendre aux gens à apprendre, sans leur enseigner l’autonomie, sans leur enseigner la responsabilité, la créativité. Hors, on vit dans une époque où de toute façon si tu quittes l’école et que tu penses que tu dois plus jamais apprendre de ta vie, t’es mort, car la société évolue tellement vite qu’à un certain moment, tu vas te faire rattraper et tu vas te retrouver comme les taxis qui défilent dans la rue pour demander au gouvernement de faire renaître un monde qui n’existe déjà plus. Voir les taxis qui manifestent, c’est comme les castors qui construisent un barrage de brindilles pour arrêter un tsunami. C’est impossible. D’ici 5 à 10 ans, les voitures automatiques seront là et les taxis vont disparaitre. C’est inévitable. Sauf peut-être une toute petite poignée qui va offrir un taxi de luxe avec chauffeur humain. Aujourd’hui, tu peux pas sortir du système scolaire en étant sûr que ton métier va exister d’ici à ce que tu prennes ta retraite. C’est impossible. Même s’il existe encore, il aura tellement muté que de toute façon, il sera très peu reconnaissable et c’est pas les compétences cristallisées que t’auras apprises à l’école qui vont t’être utiles. Donc, ce qui faut apprendre aux jeunes aujourd’hui, c’est l’autonomie, capacité à apprendre par eux-mêmes et l’état d’esprit entrepreneurial parce que ce sont ces jeunes là qui vont créer les valeurs et les ressources de demain.

–  Moi : Ca existe avec les pédagogies alternatives mais ce n’est pas accessible à tout le monde.

– OR : Complètement, comme Montessori mais le problème, c’est que ça reste très marginal et ce sont des écoles qui ne sont pas données à tout le monde. Qui sont rares en tant que telles, qui coûtent un certain prix. Et qui ne sont pas accessibles aux gens des classes moyennes inférieures, tu vois, c’est un problème. C’est vrai qu’effectivement, il y a des gens qui se sont rendu compte du truc. Le problème, c’est que le système éducatif par lui-même a tellement d’inertie que même les gens qui veulent le réformer de l’intérieur n’y arrive pas. On leur met des gros bâtons dans les roues. On a eu l’exemple, de Cécile Alvarez qui essaye de faire bouger les choses de l’intérieur et qui s’est fait virer. On lui a dit « Madame, finalement, on va pas continuer l’expérience ». Et le problème, c’est que pendant que l’école tergiverse comme ça et fait un pas en avant, deux pas en arrière,  le monde avance de plus en plus vite et que si on attend que l’école se réforme, il sera trop tard. Et sans doute qui si un jour, elle se réforme, elle se réformera pour quelque chose qui n’existera déjà plus puisque le monde pendant ce temps-là aura évolué encore plus vite.

C’est un gros livre sur lequel tu as beaucoup travaillé, où tu as fait beaucoup de recherches. Je voulais te demander comment tu étais resté inspiré et quelles avaient été tes sources d’inspirations ?

– OR : J’ai écrit ce livre pendant 3 ans et demi. Il fait plus de 500 pages. Il y a plus de 400 références scientifiques dedans. Ce n’est pas le petit bouquin écrit en un week-end, ça c’est sûr.

C’est une bonne question. Ecoute, je n’ai pas fait ce livre pour l’argent. J’ai déjà ma boîte qui fonctionne extrêmement bien et qui me permet de vivre très confortablement. Si j’avais dépensé la même énergie que j’ai mise dans ce bouquin dans la création de nouveaux produits, j’aurais gagné beaucoup plus d’argent. J’ai fait ça car j’ai atteint un autre niveau dans la pyramide de Maslow, je suis dans la réalisation et dans l’apport au monde. C’est une manière de réaliser ma mission. Ça c’est extrêmement motivant pour moi. Puis, je voyais la chose prendre forme au fur et à mesure et ça a été une grande source pour moi de motivation. Ensuite, il y a eu des moments où j’ai arrêté d’écrire, où j’avais besoin de prendre un peu de recul par rapport au livre. Mais au final, ça a été une aventure absolument géniale. Je suis quand même content de l’avoir terminé.

Moi : Oui, j’imagine.

Comment insuffler aux autres l’envie d’apprendre ?

– OR : C’est pas évident. C’est ça le truc. Finalement, les rebelles intelligents auxquels ce livre s’adresse ressentent déjà cet appel de l’intérieur. Mais à côté de ça, il y a quand même quelque chose qui est frappant si tu veux. Il y a un peu plus d’un an, j’ai déménagé à Londres et quand j’ai déménagé à Londres, je me suis débarrassé de 95% de mes possessions. Du coup, ça m’a obligé à faire un tri dans ce que j’avais et quand j’ai fait ça, je suis tombé sur un vieux carnet de correspondance de ma dernière année d’école, celle juste avant que j’arrête pour créer mon entreprise. Dans ce carnet de correspondance, tu avais des coupons pour les retards et des coupons pour les absences maladie. Il y avait plus aucun coupon retard, je les avais tous utilisé. Et j’avais utilisé près de la moitié des coupons maladies. J’étais tellement démotivé, je prenais le moindre prétexte pour ne pas aller à l’école. J’avais un rhume et j’y allais pas. Après, quand je me suis mis dans mon projet de création d’entreprise, j’étais inarrêtable, j’avais le feu sacré. J’avais une montagne en face de moi, je fonçais dedans et je faisais un trou dedans. Et si je suis tombé deux fois malade au point de ne pas pouvoir bouger. Quel contraste entre l’Olivier à l’école et complètement démotivé qui lors d’un rhume ne va pas à l’école. Qui est affalé sur sa table et qui s’emmerde. Avec le Olivier qui est inarrêtable, qui crée sa boîte. Pourtant, c’est le même Olivier. Quelle est la différence entre les deux, et bien dans le deuxième cas, j’ai trouvé un projet qui me motive, m’inspire. Qui me fait me dépasser et me pousse en dehors de mes retranchements. C’est le message que j’ai envie de transmettre aux jeunes et moins jeunes qui sont démotivés. Soit qui s’emmerdent à l’école ou qui s’emmerdent dans leurs boulots et il y en a, il y en a plein. C’est pour leur dire. C’est pas une fatalité. J’étais comme vous, j’ai juste trouvé ce qui m’inspirait et qui me donnait envie d’aller plus loin. Vous devez explorer et écouter cette petite voix qui vous dit de faire quelque chose. Quelque chose qui a de la gueule, qui vous fait vous dépasser. Qui va vous révéler à vous-même. Ce serait ça mon conseil. Après attention, je suis pas un avocat, de dire, qu’il faut y aller avec le bandana sur la tête et le couteau entre les dents et puis foncer dans le tas en criant Banzai. Il faut savoir prendre des risques mesurés et justement je partage comment mettre un maximum de chance de succès de votre côté. Et diminuer au maximum vos risques avec « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

Moi : Il faut aussi pouvoir entendre cette petite voix. Cette petite voix qui chuchote et qui dans la vie de tous les jours est noyée puisque nous ne sommes pas conditionnés à l’entendre. Cela veut dire qu’en arrière plan, il y a déjà beaucoup de travail de confiance en soi. Car il faut passer aux travers du regard des autres, des critiques et cela demande beaucoup de discernement.

OR : Exactement

Est-ce que dans ton livre , tu offres des pistes pour travailler cette volonté ?

– OR : Il y a tout un chapitre conçu là-dessus parce que c’est très important la discipline. Il y a des études qui montrent si tu veux que la volonté et la discipline sont plus importantes que l’intelligence pour réussir dans la vie

–  Moi : J’en suis convaincue

– OR : Ca fait sens, tu vois. En gros, la volonté sert à deux choses. Elle sert à éviter les tentations qui t’écarte de ton objectif et elle te sert à faire des actions qui vont t’avancer vers ton objectif. Typiquement, imaginons que tu veuilles maigrir. Tu dois aller à la gym deux fois par semaine et tu dois manger plus de salade que de pizza. Alors la question c’est, t’es chez toi, t’es un peu fatigué, est-ce que tu vas avoir la volonté d’aller à la Gym ou de regarder la télé. Pareil pour le restaurant, la pizza te tente fortement et t’as envie de manger la salade. Est-ce que tu vas avoir la volonté de manger la salade plutôt que la pizza ? Si t’arrives à booster ta volonté, pour 10 à 20% du temps réussir à faire un choix qui soit objectif. Est-ce que tu voix à quel point, ça peut améliorer ta vie. Ça peut complètement la changer. Ça peut complètement changer le poids que tu as, ton énergie. Le fait que tu crées une boîte ou pas. Il y a des méthodes très simples pour booster ta volonté. L’exercice le plus simple que tu puisses faire, tu achêtes une friandise que tu adores. Un truc que tu kiffes et qui se conserve longtemps. Le but, c’est de mettre cette friandise vraiment dans un coin qui est visible, ça peut-être chez toi, ça peut-être à ton travail. Le but, c’est que tu ne touches pas à cette friandise pendant 15 jours. Une des plus grandes découvertes des années 2000, c’est que la volonté est semblable à un muscle et qu’on peut l’entraîner et donc quand tu fais ça, tu entraînes ton esprit à résister aux tentations et qui font après partie du paysage. Donc moi, je recommande de commencer par 15 jours et au bout de 15 jours, tu as le droit de manger la friandise. Puis, tu le fais pendant 30 jours et puis au bout du mois, tu donnes ta friandise. Puis 90 jours, 180 jours etc.

Là, je me suis acheté un lion, un Kinder Bueno et un chocolat blanc aux noisettes, j’adore ça, là, ils sont devant moi et rien qu’à en parler, ça me fait déjà saliver. Le but est de résister &80 jours et après de les donner. C’est bête comme chou de faire ça mais ça fait une énorme différence. Je suis beaucoup moins tenté de manger de la malbouffe avec ça.

Moi : Et bien 180 jours, c’est 6 mois. Impressionnant.

Ecoute, je suis vraiment très très contente d’avoir pu t’interviewer pour ce premier podcast. J’ai précommandé ton livre «Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » en trois exemplaires. Je pense que je vais l’offrir à toutes les personnes qui en ont besoin. En tous cas, on en a tous besoin. Tous ceux qui veulent changer quelque chose. Et cette association de mots que tu as faite, Rebelles Intelligents, elle me touche en fait, car je m’y retrouve et je pense qu’on est des centaines, des milliers à vraiment s’y retrouver et à vraiment apprécier le message que tu nous renvoies. Ça c’est vraiment génial.

OR : Super Letizia, je suis heureux de t’inspirer et j’espère que le livre va te plaire.

Moi : J’en suis sure, comme le premier livre que j’ai lu avant la formation « Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog »

Je rappelle que ton livre sort ce vendredi 23 septembre 2016 dans toutes les bonnes librairies de la francophonie

OR : Oui, c’est ça, il sort en France, en Belgique, dans les DOM TOM et toutes les librairies de l’Afrique francophone.

Moi : Merci en tout cas.

OR : Merci à toi Letizia

Moi : A bientôt

Voilà donc toute la retranscription. J’espère que vous aurez été inspiré et que la lecture de ce bouquin vous tente. Pour de plus amples informations concernant le livre en cliquant ici. Et si vous désirez suivre Olivier Roland, vous pouvez le trouver sur Facebook en cliquant ici.

Si ce premier podcast vous a plu, merci de me laisser vos commentaires ci-dessous.

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